VI – 1. Fonction absorbante des Chiffres circulaires 0 et 9

Posted by on Jan 21, 2016 in Blog, Les Chiffres au fond des nombres

Pourquoi appelons-nous 0 et 9 des Chiffres circulaires ? On construit un cercle au moyen de 0 et 9. 0 en est la circonférence (similitude formelle) et 9 en est le centre. Le monde numéral, avec la géométrie, inversera les rôles : 0, signe de rien, deviendra le centre.

Si, au stade des Chiffres, 0 est une circonférence et 9 un centre, lequel précède l’autre ? Question oiseuse, typique de notre monde macroscopique, mais indispensable à notre « raison ». Une circonférence a besoin d’un centre pour être un cercle, et un centre ne peut être tenu pour tel que s’il est celui d’une forme. Notre raison éprouve toujours une certaine réticence à l’encontre de la « corrélation ». Pas de circonférence exempte d’un centre ni de centre hors d’une forme, mais un centre n’est-il pas toujours lui-même un cercle ?

Pourquoi un cercle ? Parce que, dans un même temps, un cercle est une ligne qui entoure une surface dont on se demande si elle est quelque chose. Elle entoure quelque chose dont on se demande si il est quelque chose ! De plus, sans épaisseur, une ligne est déjà un objet ambigu. A l’image de la ligne, le centre est un OVNI.

Nous n’employons pas fortuitement l’expression  » à l’image » : le centre serait une image de la circonférence, 9 une image de 0. Une image kaléidoscopique qui donne l’impression de la succession  et de la pluralité là où on ne voyait rien. 9 permet à 0 d’offrir l’impression qu’il n’est pas rien. On existe quand on est capable de produire une impression. Non seulement 0 n’est pas rien, mais en plus il donne sa raison d’être à 9.

 

0 et 9 sont complémentaires. Selon les rapports qu’entretiennent deux Chiffres complémentaires, 0² doit être égal à 9² = 9. Nous l’avons dit, le carré de 0 s’obtient en soustrayant 0 de 0, une façon pour 0 de se représenter à lui-même. D’ailleurs quel pourrait bien être ce « lui-même » puis qu’il s’agit de quelque chose de nul ?

Et bien, on fait « rendre gorge » à cette nullité afin de voir s’il est possible d’en retirer la moindre chose.

 

Selon l’esprit des Chiffres, quand on soustrait un Chiffre à lui-même, pour le reste on a le choix : soit celui de l’annulation → x – x = 0, soit celui de la remise en fusion → x – x = 9. Le cas de 0 est particulier, puisque si l’on choisit 0 – 0 = 9, on choisit comme reste le complémentaire de 0.

Pourquoi 9, est-il le complémentaire de 0 ? Parce que le complémentaire d’un Chiffre est ce qui reste de la soustraction de ce Chiffre  de 9 → 9 – 0 = 9.

Donc 9 est, non seulement par rapport à 0, le Chiffre dans lequel tout Chiffre retourne en cas d’annulation, mais aussi son complémentaire ! En quelque sorte, en soustrayant 0 de 0, on désabsorbe 0 de 0. Démarche incroyable quand on sait que les Chiffres complémentaires 0 et 9 sont des Chiffres absorbants.

0 est plus absorbant que 9. Tout Chiffre multiplié par 0 ou par 9, a pour produit 0 ou 9, mais la multiplication 0 x 9 a pour résultat 0. Ce qui correspond  à l’équilibre de chaque couple complémentaire : « l’esprit » du carré se trouvant plutôt du côté d’un des deux partenaires, tandis que « l’esprit » de la multiplication se trouverait plutôt de l’autre.

Mais cette dernière nuance n’est pas valable pour les deux Chiffres de succession 3 et 6 puisque le carré de chacun est le même que leur produit → 3 x 3 = 3 x 6 = 9.