VIII – Petit complément avec courte évocation quantique

Posted by on Fév 25, 2016 in Blog, Les Chiffres au fond des nombres

Selon la règle numérale 0 x 0 = 0. Pourtant 0 pullule. Nous ne parlons pas de zéro en tant que marque des vides et des substitutions qu’il effectue  à la place des Chiffres pris dans les nombres. 0 fait des petits qui deviendront grands.

En réalité, d’un point de vue , »disons cosmologique », ce pullulement, cette multiplication, cette extension laquelle est une extraction, s’exprime par une soustraction : 0 – 0 qui est une façon pour 0 de se représenter à lui-même. En effet, ce type de soustraction adopte deux voies : soit l’annulation pure et simple, soit le passage par le complémentaire général, c’est à dire 9. C’est le cas pour 0 lorsqu’il s’agit de calculer son carré : 0² = 9.

La différence d’interprétation qu’offre la multiplication de 0 x 0 avec 0², pointe la formation de 9, un nouveau centre complémentaire de 0. A partir de ce 9, les Chiffres commenceront de se déployer dans le cercle 0.

Ce bref rappel qui, a priori, n’a rien à voir avec elles, conduit à se pencher sur les prémisses de la mécanique quantique : Werner Heisenberg émit l’hypothèse que l’électron n’était pas discernable tant qu’il n’entrait pas en interaction avec une particule. Paul Dirac établit les équations expliquant l’intuition d’Heisenberg et il reconstruisit, en quelque sorte, le monde de la matière fondamentale dans lequel il est impossible de le définir exactement hors de son interaction avec un autre objet quantique. Hors de ces interactions, l’objet quantique s’absente, il n’a plus de « présence ». Mais l’apport considérable de l’anglais Paul Dirac à la science ne se limita pas à mettre en équation l’interaction de l’électron avec une particule : il suggéra et découvrit l’existence de l’antiélectron, lequel, doté d’une charge inverse à celle négative de l’électron, ferait toujours la paire avec celui-ci. Paul Dirac nous introduisit ainsi au monde impensable de l’antimatière.

Cette trop brève évocation de la mécanique quantique éclaire ce qui se passe avec les Chiffres qui, à nos yeux, sont des volumes (sans forme) et non pas Rien.

Nous avons dit que, de façon imagée, 0 constitue un cercle ayant pour centre 9 et dont la circonférence permet de reconstituer hypothétiquement la succession des Chiffres. Il s’agit d’une image, les Chiffres  ne s’en tiennent pas à la stricte circonférence de ce « premier » zéro que nous venons de dessiner. Ils circulent dans le cercle de zéro, mais leurs circulations sont indiscernables, sauf lorsqu’ils entrent en interaction avec un autre.

Pour Exemple  :

figure-10

Figure 10

 

Si les circulations de 2 et de 8 les font entrer en interaction, celle-ci sera discernable;

Cette interaction discernable sera un PRODUIT : 2 x 8 = 7.

figure-11

Figure 11

A partir de ce 7, on pourra reproduire graphiquement un autre schéma qui représentera la circonférence d’un autre zéro :

figure-12

Figure 12

Nous assistons à la « naissance » d’un autre cercle, d’un autre zéro.

Evidemment, il n’y a pas qu’une seul interaction dans le cercle d’un zéro. Loin de là. Il peut y avoir la « naissance » d’une multitude de zéros bien que 0 + 0 + 0 + 0…fasse toujours  0.

De plus, notre dessin n’est qu’une représentation graphique, le nouveau zéro, induit par l’interaction entre 2 et 8, donc esquissé à partir d’un nouveau 7, pourrait avoir plusieurs orientations et ceci sans oublier le cercle précédent.

En sus de ces éventuelles orientations, suggérées par une seul interaction qui a pour produit 7, il nous faut imaginer bien d’autres éventualités suggérées par bien d’autre interactions.

La matière de l’univers est constituée de milliards de milliards de zéros, comme des bulles de savon*. Les Chiffres représentés sur leurs circonférences sont indiscernables tant qu’ils n’entrent pas en interaction les uns avec les autres.

(en effet, dans un seul zéro, exactement à un même instant, peuvent se produire au moins quatre interactions avec l’éventualité globale d’un certain nombre d’orientations ; les Chiffres représentés graphiquement sur la circonférence d’un certain zéro, se retrouveront graphiquement sur les circonférences des zéros apparus suite aux différentes interactions).

figure-13

Figure 13

 

Cette multiplication des zéros démontre que zéro n’est pas le tout du Rien.

Elle semble aller dans le sens de « l’inflation cosmologique« , mais encore faudrait-il être capable de déterminer la direction de cette inflation : est-elle externe comme le sens usuel de ce ce mot semble l’indiquer, ou est-elle interne comme si l’univers ne cessait de se creuser ? Après tout « les espaces infinis » sont autant microscopiques que macroscopiques. Nous n’avons nulle compétence en ce domaine et tel n’est pas le propos de la présente étude. En revanche, nous nous permettrons de défendre la thèse selon laquelle, Rien n’étant pas un tout ni un ensemble, en lui faisant face, 0 offre la possibilité de l’ensemble, du groupe, de la singularité, donc de la pluralité des singularités, des groupes et des ensembles.

Nous tenons à préciser que Rien n’est aucunement le vide que nous croyons percevoir, à tort, dans l’univers et entre les particules. Dans le monde, il y beaucoup de « petits riens », mais jamais Rien. Face à ce Rien il y a, justement 0. Zéro est, à chacune de ses occurrences, le droit à la différence et au pluriel. A chaque fois, 0 est le pivot entre Rien et un ensemble quelconque. De plus, il nous a permis, non seulement de le réhabiliter, mais de rappeler au souvenir, le rôle du Chiffre complémentaire.